Jour 29 : Les octaves, une clé précieuse pour la vélocité

Cet article fait partie de la série Jouer du piano tous les jours pendant 30 jours.

 

Lundi 19 septembre 2016,

 

Encore une journée avec piano. Studieuse aujourd’hui. Suite aux difficultés rencontrées hier, j’ai repris le travail des octaves. Mais pourquoi les octaves allez-vous me dire ?

 

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Parce que j’ai déjà fait l’expérience que quand je les travaillais, ma vélocité progressait considérablement. Je pense que c’est parce que cela équilibre la construction de la main, et renforce le cinquième doigt tout en allégeant le pouce. Puis j’ai fait quelques exercices de tenues. Qu’est-ce que c’est ? C’est tenir un accord enfoncé en soulevant un par un chaque doigt plusieurs fois, puis en alternant deux doigts. Ce sont des exercices excellents pour l’indépendance des doigts. Tout ce dont j’ai besoin pour cette petite invention sur laquelle je butte. J’ai aussi nommé à haute voix le nom des notes des passages travaillés, puis le numéro des doigts. Très efficaces aussi.

Je veux absolument y arriver. Quel que soit le temps que ça prendra. En tout cas, pour la première fois je crois, je l’ai jouée sans le moindre accroc ! Yahoooooo ! Ça fait du bien de voir que j’ai trouvé des façons d’être plus efficaces. Pour moi il est très important de l’être. J’ai suffisamment eu de difficultés étant jeune et cherché tant de solutions, que je refuse d’être sans efficacité au jour d’aujourd’hui. Le travail paie toujours. S’il ne paie pas, je le répète encore, c’est que les méthodes de travail ne sont pas efficaces ou bien choisi pour le morceau en question.

Je dois vous dire que durant mes études on m’a souvent rétorqué : tu n’as qu’à travailler plus. Mais je travaillais déjà beaucoup en temps. J’ai même été jusqu’à faire une tendinite aux deux bras et il a fallu que je porte des atèles la nuit et pendant les exercices techniques. Mais oui, je ne travaillais pas bien ! Je ne savais pas comment m’entrainer. Alors aujourd’hui je ne crois plus au “toujours plus” de temps passé. Mais plutôt à la recherche permanente d’outils de travail efficaces.

Et vous ? Avez-vous parfois l’impression de pédaler dans la semoule sur le clavier ? Que les semaines passent et que vous avez toujours autant de mal à jouer ? Partagez-moi ça dans les commentaires ci-dessous.

Et à demain pour le 30ème et dernier jour du challenge !!

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6 commentaires

  1. Toutes les vidéos sont intéressantes…pour le débutants comme moi…travailler tous les jours les exercices Hanon …..on gagne en vélocité…et Bach…bien sur suivant son niveau…merci Marie-Cecile…et bon piano.
    (J’ai pas encore terminé la formation PULSE..☺)
    Pierre

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  2. J’ai quelque peu divergé du thème de la vidéo . Octaves et vélocité, ahahah. J’avoue ne jamais avoir travaillé mes octaves. Vous m’avez donnée envie d’essayer ! Allez, assez de bavardages, je vais tout de suite pratiquer au piano !

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  3. Pour info, c’est l’invention nº8 de Bach. Magnifique oeuvre. Je l’ai étudié aussi et je confirme que les exercices pratiqués et présentés par Marie-Cécile sont vraiment extrêmement bénéfiques pour acquérir force et indépendance des doigts. Pour les doigts tenues je travaillais les exercices de Ernö Dohnáyi, terriblement efficaces. Mais il vaut mieux la supervision d’un professeur qui saura corriger la position des mains, éviter crispations, etc… (important pour éviter de se blesser).
    Étudier Bach mains séparées, par section, lentement, c’est à dire déstructurer et apprendre en profondeur avant de jouer mains ensembles, cela a marché du tonnerre pour moi et est au final très gratifiant parce qu’on acquiert une indépendance des mains. En plus d’être magnifique à l’écoute, Bach cumule les bienfaits des exercices techniques et nous force à une précision extrême. Il n’y a pas le droit à l’erreur. C’est l’école de la rigueur, de la discipline. Et travailler Bach vous fait indéniablement monter d’un cran dans toutes les autres interprétations. En tous les cas, c’est ce que j’ai noté dans ma pratique. Je termine en citant deux « pointures » en ce qui concerne Bach: Glenn Gould et András Schiff. Deux références que j’écoute toujours avant d’entamer un morceau de Bach. Ça donne de l’inspiration et nous tire vers le (très) haut !

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  4. Hola Marie cecile
    Je souhaite avoir le guide. Le bouton « envoi-moi le guide » ne fonctionne pas.
    C’est avec plaisir que j’ai lu ton article. Merci de partager ton savoir et tes techniques.
    A bientôt
    biz
    Elena

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    1. Merci beaucoup Elena de prendre le temps de me prévenir de ce problème ! Je fais le nécessaire.

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      1. Je viens de faire la manipulation, chez moi tout fonctionne… Tu as peut-être un anti-virus qui bloque les cookies, ou autre problème de protection trop chatouilleuse. Essaye sur un autre ordinateur peut-être ! Tiens-moi au courant.

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