Jour 14 : Garder le cap malgré tout

Cet article fait partie de la série Jouer du piano tous les jours pendant 30 jours.

 

Dimanche 4 septembre 2016.

 

Quasiment la moitié de mon challenge d’une heure de piano par jour pendant 30 jours! C’est une très bonne expérience. Je vois mes habitudes de mettre ma pratique de coté s’estomper et revenir en fonction des moments.

 

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Cette semaine c’était la rentrée. Les obligations familiales et professionnelles ont afflué et il a fallu garder le cap malgré tout. Il a fallu faire des choix. Remettre à plus tard ce qui pouvait attendre et me centrer sur les priorités qui en étaient vraiment. J’ai tendance à vouloir tout faire tout de suite pour être sûre que ce soit fait, alors qu’il suffit d’écrire quelque part que ça doit être fait et y revenir dans des moments plus calme. Pour donner un exemple, la semaine de la rentrée n’est pas forcément celle où il est impératif d’aller recycler le verre ! En revanche couvrir les livres, faire les achats pour l’école des enfants, et préparer le planning des cours de l’année qui arrive, oui !

Pourquoi je parle de ça? Parce que finalement je me rends compte que beaucoup de choses que je fais à la place de mon temps de pratique peuvent être soit différées pour des moments calmes, soit supprimées, soit déléguées. Et que surtout ça ne doit pas passer avant les objectifs que je me suis fixés. Mais il est vrai que dans notre société se sentir débordée attire la considération et rend important. Faire du piano ne donne pas l’impression de “travailler” dans le sens actuel où on l’entend souvent et ne donne pas aussi bonne conscience que de courir partout avec un téléphone entre la tête et l’épaule, un carnet coincé sous le bras et une panière à linge dans les bras en râlant “y en a marre” d’entendre Vivaldi. J’ai toujours été un peu gênée de savoir qu’il y avait des gens dans des bureaux ou des usines, et qui sont loin, très loin de “s’éclater”, pendant que moi je joue du piano.

Sauf que c’est le métier que j’ai choisi. Et je me suis battue pour ça. Alors pourquoi ne pas faire ce que j’ai décidé de faire à l’âge de 16 ans??

Comme c’est dimanche, j’ai repris des morceaux pour le plaisir : Deux consolations de Franz Liszt et Une romance sans paroles de Darius Milhaud.

 

 

C’est loin d’être parfait, mais je me suis fait plaisir. Profitez de la vie! Et faites de la musique!

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