Comment jouer du piano et bien s’entendre avec ses voisins
Aujourd’hui je voudrais vous parler d’un élément récurrent dans la pratique quotidienne des personnes jouant du piano. Il s’agit de ce que peuvent penser vos voisins du fait que vous soyez pianiste. Combien de fois ai-je entendu des phrases du type :
- je ne peux pas travailler suffisamment à cause de mes voisins
- je joue avec la sourdine, ou au casque, pour ne pas gêner mes voisins.
- je n’ai pas l’habitude de jouer fort car chez moi j’ai peur de déranger mes voisins.
- je ne peux pas jouer après 18h parce que mes voisins sont là.
Beaucoup de pianistes se privent du son de leur piano par peur des voisins. Et quand je leur demande s’ils ont été parler avec eux, la plupart du temps ils me disent que non. Ils ne savent donc pas vraiment que pensent ou ce que vivent ceux-ci.
Si vous saviez comme je sais… ce qu’on se dit quand on travaille et qu’on pense à :
- Mon dieu, il doit en avoir marre que je fasse cette fausse note
- Peut-être je joue trop fort quand même
- Il est là ou pas ? Qu’est-ce qu’il pense ?
- Oh… un bruit… est-ce que c’est eux qui tappent
- Oh mon dieu ! Quelqu’un sonne à la porte… (quelques seconde plus tard) ah non ouf ! C’est le facteur 🙂
En premier lieu, recentrez-vous sur votre plaisir d’entendre votre piano. Soignez votre propre son dans cette pièce dans laquelle vous jouez, ici et maintenant. Tant que vous êtes sous l’emprise de la peur, vous ne pourrez pas avoir les gestes amples et francs dont vous avez besoin pour produire le son dont vous rêvez. Vous ne pouvez pas être dans la partie artistique et créatrice de vous-même et être dans la peur en même temps.
Souvent, nous déplaçons le problème sur des disant voisins alors qu’en réalité, c’est nous qui en avons marre… Soit de ne pas avoir envie, soit de ne pas assez progresser, soit du morceau lui-même. Nous projetons sur l’autre ce que nous pensons nous même.
Ceci étant dit, si nous vivons dans des villes et des quartiers à forte densité de population, pratiquer d’un instrument comme le piano oblige à un certain savoir vivre, et c’est normal. Il est pour moi évident, dans ce contexte, qu’il n’est pas acceptable de jouer du piano après l’heure du diner ou le matin tôt en weekend. Il faut se mettre un peu à la place des gens… mais comme toute règle de bienséance, elles peuvent être enfreintes avec un commun accord entre les personnes intéressées.
Nous verrons plus bas quelques astuces pour atténuer le son de votre piano, mais voyons le principal d’abord.
Le dialogue du pianiste avec ses voisins :
Le volume sonore d’un piano se trouve entre 60 et 90 décibels environ et c’est beaucoup. Le son a aussi tendance à passer beaucoup plus à travers les murs que le son issus d’enceintes. Mais comme tout « bruit », sa tolérance dépend de l’acceptation de la personne qui l’entend. Un son auquel on s’attend et que l’on a choisi est vécu très différemment que le même son qui nous prend par surprise. Un son évoquant une personne qu’on apprécie est acceptable. Un son qui s’accorde bien à notre niveau d’activité intérieur ou extérieur est bien mieux toléré. Voilà il est extrêmement important que le son de votre piano ne soit ni une surprise, ni un réveil matin, ni un rappel de votre dernière dispute au sujet de la gestion des parties communes…
La juridiction de la nuisance musicale :
La possibilité de jouer du piano chez vous n’est pas un dû. Même si vous êtes à votre domicile, la loi sur la propriété est limité par la notion de « troubles anormaux du voisinage ». Voici ce que dit la loi à ce sujet :
Article 544 du Code civil : « La propriété est le droit de jouir et de disposer des choses de la manière la plus absolue, pourvu qu’on n’en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par les règlements ».
Mais la jurisprudence précise et cadre aussi en disant ceci pour les musiciens :
« Les leçons de piano et concerts donnés par un voisin n’entraînent pas un trouble de voisinage, au même titre que l’écoute d’un concert radiotélévisé, si l’insonorisation de l’appartement a été préalablement effectué » Source : cour d‘appel de Bordeaux, 6 juin 1991
Cependant, de nombreux procès donnant lieu à de multiples cas de jurisprudence sur ce sujet montre bien qu’il sera difficile de faire valoir son bon droit en cas de litige, surtout s’il ne s’agit pas de votre métier. Chaque commune a son propre règlement en matière de nuisance sonore, et chaque immeuble son règlement de copropriété pouvant évoquer les instruments de musique. Il est donc impératif de ne pas en arriver au stade du recours à la justice !
Rappelons que la justice et ses lois n’ont lieu d’être que lorsque les hommes entre eux n’arrivent pas à se mettre d’accord.
L’importance du dialogue :
La première étape quand vous venez d’emménager ou quand votre piano arrive, est de trouver le moyen de rencontrer vos voisins pour les prévenir avant même la première note jouée. Il est beaucoup plus facile pour quelqu’un d’admettre l’arrivée d’un piano s’il n’est pas pris par surprise. Si vous êtes à l’aise avec les relations humaines, invitez les à boire un verre un soir ou parlez-leur dès que vous les croisez dans la rue ou dans les parties communes de votre immeuble. Sinon, écrivez leur une lettre que vous pourrez glisser sous leur porte ou dans leur boite au lettre. Voici pour vous un modèle, à modifier en fonction de vos besoins (cliquez-droit et téléchargez).
Il est important d’exprimer à vos voisins que vous serez attentifs à ne jouer qu’en dehors des heures de repos (horaire à voir en fonction des habitudes de chacun et en général tôt le week-end). Cela montrera que vous vous montrez apte au savoir vivre.
Vous devez aussi leur proposer de vous prévenir en cas d’impossibilité passagère de supporter la nuisance sonore, notamment en cas de maladie ou épreuve de la vie…
Mais demandez-leur aussi s’ils ont des horaires particuliers.
Sondez leur mode de vie, leur sympathie ou leur gout pour la musique. Parfois vous pouvez découvrir que la personne n’est jamais là, ou adore la musique. Bien sûr, écouter un disque et entendre un voisin qui travaille son instrument n’est pas comparable. Raison de plus pour ne pas laisser trainer des semaines ce foutu si bémol oublié… par respect pour vous en premier et pour tout votre entourage. Vous trouverez ici des conseils à ce sujet.
Mais… vous pouvez aussi tomber sur un grincheux qui n’est pas heureux dans sa vie, et pour qui tout signe de vie est une atteinte à sa souffrance, et qui veux faire payer à la terre entière sa mauvaise humeur. Alors il faudra montrer votre ouverture au dialogue et à la conciliation, sans vous laisser non plus manquer de respect et tomber sous une tyrannie.
N’oubliez pas non plus de réduire toutes les autres sources de nuisances possibles au minimum. Voici une vidéo qui pourrait vous aider à ne pas rajouter de bruits inutiles à votre séance quotidienne de piano.
Maintenant que vous vous êtes conduit en parfait « musicien-citoyen », sachez qu’il existe tout de même quelques astuces que voici.
Quelques astuces :
Vous pouvez atténuer la transmission du son dans les murs et le sol en modifiant votre pièce et en rajoutant quelques éléments. Voici quelques astuces.
Les coupelles :
Il existe des sortes de coupelles que vous pouvez mettre sous les roulettes de votre piano et qui « cassent » les vibrations les traversant pour qu’elles ne passent pas (ou peu) dans le sol. Vous pourrez les trouver en magasin de piano ou sur internet. Attention cependant de bien mesurer vos roulettes avant d’acheter, pour que le modèle s’ajuste à votre piano.
Les tapis et tentures :
Pour que la réverbération dans votre pièce soit amoindrie, vous pouvez également ajouter des tapis au sol, des rideaux, ou des tentures sur vos murs. La célèbre chaîne de magasin suédoise d’ameublement que je ne citerai pas ici en vend à des prix très abordables. En effet, le fait d’éliminer le plus possible toute surface plate et lisse diminue la résonance. Mais faites des essais à plusieurs endroits dans votre pièce avant de découper les étiquettes de vos achats et de jeter le ticket de caisse. Car si cela ne change rien vous pourrez les rapporter.
Poser une tringle à rideau le long d’un mur et varier les ouvertures de rideau peut s’avérer intéressant. Si vous ne tenez pas à l’esthétique de votre pièce, vous pouvez aussi récupérer et coller des boites d’oeufs retournées sur vos murs, et ainsi considérablement faire passer la réverbération.
Changer l’emplacement du piano :
Parfois, changer l’emplacement de l’instrument lui-même a un fort impact sur l’acoustique globale de la pièce. Notamment le fait de décoller votre piano du mur. Le son n’en sera que meilleur d’ailleurs. Même si c’est bien sûr le plus simple, coller un piano droit contre un mur est une hérésie pour les facteurs de piano, car cela tue le son issu de la table d’harmonie. Pensez à la possibilité de le mettre en épi, ou de retourner le piano et de vous mettre vous-même le dos au mur (ce qui présente l’avantage que vous voyez ce qui se passe dans la pièce), ou simplement de décoller le piano de 10 à 20 cm du mur comme je l’ai fait pour le mien.
Pensez aux systèmes silencieux :
Si vous ne le savez pas encore, il existe maintenant la possibilité d’avoir un piano acoustique avec toutes les commodités d’un piano numérique. Il s’agit d’un petit boitier sur lequel se trouve une prise casque et d’un système électronique que l’on pose dans votre mécanique. Mais il est à mon avis plus intéressant de prendre un piano qui a été conçus avec le système au départ. En l’activant, vous pourrez désactiver le son de votre piano et jouer comme sur un piano numérique.
Vous pourrez donc, s’il ne vous a pas été possible de pratiquer dans les créneaux horaires acceptables, jouer au casque avec votre mécanique de piano. Mais n’en faite pas une habitude. Car vous risquez de déformer votre écoute du son. Celui-ci sera toujours beau, quoi que vous fassiez et d’un volume assez bas (il le faut d’ailleurs, pour ne bas abimer vos oreilles). Et il sera très déstabilisant de jouer à d’autre moment sur un piano en mode classique. Vous trouverez toutes les informations nécessaires sur choix de votre piano dans cet article.
Développez votre travail mental :
Il se peut que le fait que vos voisins se plaignent soit aussi un signe que vous travaillez trop dans la nervosité, et que celle-ci s’en ressente dans le son. Ou que vous travaillez sans aucune évolution dans le temps, que vous manquez d’efficacité.
Pensez qu’il est parfois préférable de travailler moins sur le piano et plus dans votre tête. Je ne parle pas de remplacer 20 minutes de travail, car si c’est le seul temps que vous pouvez y consacrer, il est évident que vous devez les passer sur votre piano. Mais si vous jouez plus d’une heure, vous pouvez gagner en temps et en énergie à vous entrainer à travailler mentalement (mais c’est comme tout, ça s’entraine). Voici quelques idées en vrac :
- Lire votre partition et l’entendre, sentir votre jeu comme si vous jouiez en vrai.
- Fermer les yeux et imaginez vous en train de jouer.
- écouter votre morceau tout en suivant la partition des yeux.
- Se remémorer ce qui a été dit et/ou écrit au dernier cours de piano.
- Jouer en muet sur votre couvercle de piano (pour travailler le rythme, l’attaque du doigt, les doigtés)
- Positionner vos notes en muet sur votre clavier (pour travailler la forme de vos mains, vos positionnement successifs).
Comme quoi, toute contrainte ou restriction extérieure peut-être une bonne occasion de découvrir d’autres façons de faire…Comme disent certains : quand on a un problème, soit on cherche à l’éliminer, soit on l’accepte et on cherche à vivre avec.
Voilà, j’espère que cet article vous sera utile et vous donnera quelques idées pour profiter de cette grande chance de jouer à loisir de votre instrument de prédilection. Partagez le à vos amis par mail ou sur les réseaux sociaux. Merci d’avance de votre aide !
Bien sûr l’idéal est que le pianiste puisse pratiquer dans une pièce insonorisée sans faire partager les voisins…mais en réalité l’insonorisation totale est rarement atteignable en appartement. Vous allez dire que les pianistes n’ont qu’à aller vivre en rase campagne ou prendre un piano électrique. Certes. Mais je trouve ça triste que la société ne tolère plus aucun “bruit” pour préserver son petit confort hermétique. La musique même avec des fausses notes ça fait partie de la vie. A vous lire on a l’impression que les pianistes sont des terroristes en puissance. Personnellement je préfère avoir des voisins musiciens plutôt que des voyous qui font du rodéo H24. Détendez vous, la vie est belle, entendre un piano 1h tous les jours c’est pas si grave comparé à bien d’autres tragédies
Cher Girinsky,
ayant laissé un commentaire précédemment, et ayant lu les vôtres, j’ en conclu que je fais partie du monde sans musique? Je ne vois pas les choses avec autant de binarité.
Mon très prévenant voisin joue actuellement, musicien très amateur (aucun problème à cela) ce dernier me fait part de la nécessité pour lui de jouer de son piano acoustique même si je suis présent, et rompre ainsi notre accord assez peu contraignant pour lui.
Considérant que ce dernier est quasi tout le temps chez lui et nous non, il a tout le loisir de s’organiser pour jouer, mais que voulez-vous, le besoin est trop fort!
Juste 5 semaines de vacances par an, durant lesquelles il peut jouer de son piano électronique, mais non!
Voyez-vous, je travail 4 jours semaines (chanceux que je suis), le deal étant qu’il ne joue pas durant mon jour OFF et les weekend, mais que bien sûr je le préviens si je ne suis pas là.
Sympa que je suis, je fais en sorte de sortir ce fameux jour OFF pour qu’il joue, pensant que ce geste de bonne volonté mettrait un peu d’huile dans nos relations,
j’en suis à lui demander la permission de prendre un jour de congé au dernier moment, je dois le prévenir!
Tout cela est loin de mon caractère, mais j’ ai tenté la conciliation « plus plus ».
Donc non, il n’ y a pas à mon sens un mode du silence et un monde de la musique, il y’ a le savoir vivre et la tolérance.
Je ne peux faire mieux, aucun égoïsme à vouloir regarder un film, écouter justement de la musique, passer un coup de téléphone, faire un visio… sans avoir à en référer à son voisin pour qu’il nous foute la paix, ce après avoir tout fait pour qu’il puisse jouer au maximum, ce qu’il fait et se plaint que ça n’ est pas assez.
Je suis guitariste depuis plus de 20 ans, je me ferais dessus de honte d’imposer
à un voisin ce qu’il nous impose alors même que des solutions existent.
Je pratique mon instrument parfois en pleine nuit, dans un immeuble de 1958, mes voisins ne m’ ont jamais entendu, je me suis organisé pour.
Passionné de menuiserie, je me suis débrouillé à trouver un atelier, j’ envisage désormais effectivement de rapatrier une partie de mon activité à domicile, ce sera plus pratique pour moi que de faire 60 bornes aller/retour pour faire un trait de scie circulaire afin d’installer une étagère, pourquoi m’ embêter avec trop de prévenance finalement ?
C ‘est une question de point de vue, mais nous serons équivalent question décibels, et personnellement, le bruit de la défonceuse est pour moi une symphonie! 😉
Et pourquoi pas investir et retrouver mon Marshall 100Watt qui me manque tant, à
régime assez haut, sa réverbère restait limpide, même pour les voisins à 100 mètres!
Il existe des alternatives qui certes dégradent le plaisir mais le rendent possible, pourquoi ce pianiste sont ils aussi extrémistes?
S’ il venait m’ annoncer qu’il allait faire du bruit car il fait refaire sa salle de bain, évidement que cela ne me plairait pas, mais évidement que je n ‘y verrai aucun problème, on ne rénove pas avec des marteaux et scies en mousse!
A quel moment le besoin égoïste de repos dois il être supplanté par celui de jouer sans modération?
C’est fou, nous passons pour des talibans!
Je vous rejoins sur l’essentiel, mais à quel instant peut on transiger avec 90 DB?
Amicalement
Après avoir lu tous les commentaires, je vois qu’il y a deux mondes. Un monde de silence et un monde de musique. Les deux, à mon avis, sont égoïstes. L’un veut son silence et l’autre veut son piano. Comment concilier ses deux égoïsmes? Simplement en trouvant un compromis acceptable pour les deux. Il y a des solutions, en tout cas pas celle de s’enfermer dans son propre interêt. Cela s’appelle la vie en société et non pas chacun dans son petit univers bien clos et bien pour soi même.
Un grand merci pour vos conseils tellement plein de bon sens, de gentillesse et extrêmement sympathique
C’était presque émouvant de vous lire
Merci encore
Bonjour,
je viens de lire cet article durant une longue période de recherche afin de trouver une solution permettant à mon voisin pianiste de continuer à jouer et à moi à commencer à avoir une vie descente dans une appartement acheté il y’ a un an.
Ce que je lis est hallucinant, j’ai, avant de déménager d’une maison à un appartement, vendu mon ampli de guitare ne souhaitant pas jouer au casque, mon home cinéma…bref tout ce qui est incompatible en immeuble.
Il y ‘ a un an, j’ ai appris ce que l’ ancien propriétaire a omis de préciser, que le voisin est pianiste, un piano droit, dans un immeuble de 58, sans la moindre précaution, la moindre isolation.
Ce cher homme fort sympathique l’a acheté durant le confinement. Quel manque de réalisme, quel égoïsme d’imposer cela , même une heure par jour, par semaine.
Ça n ‘est pas une petite contrainte qui amicalement placée peut passer, cela vous éjecte de chez vous. même avec un planning, je ne vais pas accepter de devoir m’ exclure de mon appartement durant une heure, de ne rien commencer que je ne pourrais terminer.
Et j’ entends le désir de cette personne, je le laisse faire, nous avons uns sorte de contrat, librement interprétè par le pianiste.
Je pars à 6h00 du matin, et je pourrait rentrer à 16h00, voir prendre mon après midi, je ne le fais jamais car je sais qu’il peut jouer une heure entre 12h00 et 17h30.
Idem pour ma compagne qui travail en partie à l ‘appartement.
Comment fait on, on lui envoi un SMS pour lui dire, pas cet après midi, on est là ou on lui demande si cela ne le dérange pas que l’on prenne un jour de congé pour se reposer, bouquiner…
Bref, cette longue complainte pour en revenir au début, je suis halluciné du degré de bêtise de cet article. Pas de piano droit ou à queue dans un immeuble.
Je ne suis pas un aigri, un an que je cherche une solution, l’homme n’est pas désagréable, mais la solution doit venir de lui.
Cela va forcément mal se terminer. Je suis rassuré d’avoir lu bon nombre d’article de pianistes allant dans mon sens, enfin dans le bon sens.
Je vous souhaite d’avoir un voisin batteur, tolérant comme vous êtes avec vous même, vous le laisserez assurément jouer une heure par jour.
Je traîne mes guêtres sur cet article, excédée par un voisin « pianiste ». Heureusement qu’il existe les commentaires! Non ce n’est pas un plaisir qd votre voisin s’exerce a minuit, 2h du mat… qu’il vous reste 5h à dormir et que vous pouvez rien faire. Un vrai supplice!!
Je viens de lire toute cette page avec intérêt et à l’inverse de ce que vous écrivez, je vais bien, je ne suis pas un grincheux malheureux dans sa vie de frustré intolérant au bruit. Je suis plutôt mélomane et adepte des concerts classiques, étant moi même pianiste. Quel intolérance et manque de discernement pour votre entourage. Quel égoïsme de de ne voir que votre propre plaisir. Nous devons tous vivre ensemble sans se déranger.
Je viens d’apprendre qu’il y a un pianiste dans l’immeuble où j’achète un appartement et je cherche à trouver un moyen de sortir de cette vente. Vous ne semblez pas comprendre que de subir un instrument au long cours même quelques heures par jour peut ne pas être supportable pour vos voisins. Sachez que lorsque vous jouer pendant plusieurs heures cela empêche vos voisins d’écouter leur radio à un niveau raisonnable. Cela oblige vos voisins à mettre un casque pour entendre la musique qu’ils ont choisi. Cela ne permet pas à vos voisins de travailler avec un niveau de concentration élevé. A titre personnel, j’ai a cœur de ne pas déranger les voisins. Mon piano est dans un local musical, autour duquel il n’y a aucun voisin qui puisse être dérangé et j’habite dans une grande ville. C’est moi qui me déplace dans mon local pour ne pas déranger les gens qui vivent autour de moi.
Bonjour,
Pouvez vous me conseiller sur l’achat d’un modèle de piano avec système silencieux …
Ma petite fille de 12 ans pense arrêter le piano, cause de nuisance sonore vivant en appartement !
Merci. Cordialement Mme Boulet
Bonjour, je suis le voisin d’un pianiste. J’aime lire au calme où écouter chez moi à faible volume la musique que j’aime sans déranger les autres. La musique doit être choisi et non subi. Je suis compréhensif vis à vis des son de ménage ou de travaux par exemple qui sont généralement nécessaires. Mais la pratique du piano est un acte sonore volontaire dans la pratique d’un loisir non indispensable.
Bonjour,
Merci pour votre article, très intéressant.
J’ai un piano acoustique avec un mode silencieux. Je suis en appartement. Ce qui me permet de jouer avec un casque.
Le piano est posé sur un tapis « isolateur ».
Néanmoins, mon voisin du dessous entend le bruit des notes qui sont jouées (bruit du marteau). Ça m’embête vraiment de lui « imposer » ce bruit récurrent.
Auriez-vous une suggestion pour diminuer ce bruit ?
Est-ce qu’en plus du tapis je peux mettre des coupelles ?
Merci d’avance pour vos conseils et vos suggestions.
« Beaucoup de pianistes se privent du son de leur piano par peur des voisins »
Et on les remercie! Jouer du piano en appartement est juste un total irrespect des autres. Cet article est assez incroyable. Lorsqu’on est en appartement, on prend un piano avec un casque, point final. Mes enfants apprennent le piano, ils peuvent en faire quand ils veulent avec le casque. Ma voisine du dessus ne prend pas les mêmes précautions et personne n’apprécie cette musique imposée.
le probleme est que nombre de pianistes médiocres passent une éternité sur un morceau sans s’astreindre à aucune regles de bienséance que vous évoquez. Le voisin même comprénhensif au début devient ulcéré par ces notes qui passent entre les murs tous les jours avec les mêmes erreurs et ce coté « seul au monde prétentieux » alors que la musique devrait n’etre qu’humilité et travail …Pour ma part je suis un fan de musique et serait pret à trouver des ajustements mais ma voisine semble murée dans l’autisme et la nervosité.
Bonjour Bertrand,
Conseillez-lui le blog 🙂 ! Et le livret offert à la première visite sur comment travailler un morceau.
Oui il est bien pénible (voir exaspérant) d’entendre quelqu’un travailler dans la surdité et la nervosité… je comprends ça très bien ! Mais a-elle été bien accompagnée dans ces débuts… pas sûr. Et les mauvaises habitudes sont si difficile à corriger.
Je vous souhaite de trouver un dialogue avec elle !