Un adulte peut-il apprendre le piano aussi vite qu’un enfant ?

Je laisse une nouvelle fois la plume aujourd’hui à Roman Butcha du blog Ouimusique, pour nous parler de l’apprentissage adulte et de ses spécificités. 
Je lui laisse le soin d’ouvrir les possibles dans votre esprit, en remettant en cause quelques croyances qui pourraient vous limiter.

Roman fait le lien entre divers domaines passionnants :

  • la neuroscience de l’apprentissage
  • la psychologie comportementale
  • la préparation mentale

tout ceci en lien bien sûr avec l’apprentissage de la musique, ce qui nous intéresse particulièrement par
ici. 
Il est lui-même coach et musicien, et un assoiffé d’apprentissage comme je les aime.
Il intervient auprès de professeurs de musique et d’élèves éprouvant des difficultés. Il a donné des conférences dans divers lieux de l’apprentissage musical et notamment au CNSM.

Un adulte peut-il apprendre le piano aussi vite qu’un enfant ?

Peut-on apprendre le piano à l’âge adulte ?

Je veux dire réellement apprendre.
Pas juste pianoter la Lettre à Élise en étant tendu des orteilles aux oreilles.

C’est une question qui revient très souvent chez les musiciens ou apprentis musiciens.

Il faut dire que certains mythes ont la peau dure.

Parait-il qu’il est impératif d’apprendre la musique lorsqu’on est enfant.
Commencer plus tard, c’est rater le coche.

Un peu comme s’il existait un âge d’or pour apprendre.
Un moment clé où l’apprentissage est non seulement plus facile mais aussi plus durable.

Selon cette croyance, commencer la musique adulte est une utopie.
Un beau rêve qui cache une triste vérité.

Vous avez peut-être vous aussi déjà entendu cela.
Mais avez-vous déjà réfléchi en profondeur à ce concept ?

Est-ce que cette croyance populaire est véridique ?
Démontrée par les neurosciences ?

Où est-elle plutôt le vestige d’un élitisme intolérant ?
Une idée diffusée par certains professeurs un peu trop à l’ancienne ?
Par des musiciens qui divisent le monde entre les génies et les autres.
Autres qui ne devraient pas faire de musique..

C’est à cette question que je vous propose de réfléchir aujourd’hui.

Laissez-moi quelques minutes pour :

=> Vous présenter une étude fascinante qui prouve que les enfants n’apprennent pas plus vite que les adultes
=> Partager avec vous un concept de neurosciences qui est à la racine du mythe d’un âge d’or de l’apprentissage=> Vous démontrer qu’apprendre le piano adulte présente des avantages immenses 

Cela vous tente d’en savoir plus ?

Parfait.

Alors, commençons notre petit voyage au pays des neurosciences.

Pianiste adulte qui travaille

L’âge : un coupable idéal

Je vous préviens, je vais toucher à un mythe.
Un mythe aux effets catastrophiques.

Il se répand dans l’esprit des musiciens telle une neurotoxine paralisante.
Un poison qui réduit la liberté d’action.
Un peu qu’un Boa qui vous coince dans ses replis.

Triste tableau, non ?


Triste mais réel.

Un peu comme Guernica de Picasso.

Mais avant, j’aimerais que vous répondiez sincèrement à la question suivante :

Pensez-vous que les enfants apprennent plus vite que les adultes ?

Peut-être que dans votre tête vous vous dites :
« Mais non ! je peux apprendre aussi vite qu’un gamin »

Ou peut-être que vous en doutez.
Vous aimeriez y croire, mais vous ressentez comme une fébrilité.

Ou peut-être même que vous êtes convaincu que c’est trop tard pour vous.
Que l’âge d’or de l’apprentissage est passé…
Quoi que vous fassiez, vous serez toujours un peu à la traîne.

Car vous savez qu’apprendre le piano adulte se fait dans la durée.
Mais entre la théorie et la pratique, il y un monde.

Et avec le temps, peut-être que vous vous trouvez trop lent.
Alors, vous vous demandez si c’est normal…

D’autant que vous n’êtes pas idiot(e). Alors pourquoi toutes ces difficultés ?
Pourquoi chaque nouveau geste demande autant d’attention et d’efforts ?

Inconsciemment, vous cherchez des raisons.
Et c’est là que le coupable parfait rentre en jeu.

Vous voyez de qui je parle ?
Je fais référence à votre âge évidemment !

Si vous étiez plus jeune cela irait sûrement mieux, non ?
Honnêtement.
Cette idée vous a déjà traversé l’esprit, n’est-ce pas ?

Et bien, il est temps d’étudier cela de plus près.

Une étude neuroscientifique fantastique

L’étude que je vais vous présenter a été menée par des scientifiques norvégiens.

Des chercheurs en sciences du mouvement appartenant au département de Neuromédecine de Trondheim.

Les scientifiques ont mis à l’épreuve des enfants de 10 ans, des adolescents de 18 ans et des jeunes adultes de 40 ans.

Il sont demandés à leur “cobayes” d’effectuer des lancers de balle, d’un type particulier, avec leur main non dominante.

Les droitiers lançaient avec leur main gauche.
Les gauchers lançaient avec leur main droite.

Tous les sujets étaient évalués avant l’entraînement pour déterminer leur niveau de performance initiale.

Tous ont par la suite suivi le même entraînement.
Soit 200 lancers sur 2 jours, entrecoupés d’un jour de pause.

Puis tous ont été réévalués lors d’un test final.
Ainsi, les scientifiques ont mesuré les progrès de chaque participant.

Tout est clair pour vous ?
Super.
En soi, le protocole de cette expérience est simple.

Et son résultat est sans appel.

L’âge d’or de l’apprentissage n’existe pas !

Enfant qui joue

Et oui !
Pour les apprentissages moteurs et procéduraux, l’âge d’or n’existe pas !

Apprentissages moteurs et procéduraux = apprentissage de gestes

Vous voulez un exemple  ?
Au hasard je dirais… l’apprentissage du piano ! 😉

En effet, les chercheurs n’ont trouvé AUCUNE différence significative entre les trois groupes.

La seule différence notable est que les performances des enfants de 10 ans étaient beaucoup plus fluctuantes.

Pas meilleurs !
Non.

Juste plus irrégulières…

Conclusion ?

Les adultes apprennent aussi vite que les enfants. Et de manière plus constante ! 😉
Fascinant, n’est-ce pas ?

Peut-être que vous aussi vous pensiez qu’à 40 ans les humains apprennent déjà moins vite…
Il va falloir revoir vos standards
😉

Mais pourquoi ce mythe existe-t-il alors ?
Pourquoi tenter d’apprendre le piano adulte peut sembler vain dans l’esprit de certains ?
Il y a plusieurs raisons à cela.

Et là encore, les réponses nous sont offertes par les neurosciences.
Pour commencer, voyons pourquoi apprendre le piano enfant présente des avantages…

Les enfants sont souvent plus libres et plus absorbés par leurs apprentissages musicaux

Les enfants donnent parfois l’impression aux adultes d’être plus lents en matière d’apprentissage. D’où la croyance qu’il est peu aisé d’apprendre le piano adulte.

Mais comme vous venez de le voir, leur cerveau n’apprend pas les gestes plus rapidement.

Non.

En revanche, l’enfant est souvent plus libre lorsqu’il apprend.
Quand il joue du piano, il n’est pas préoccupé par les factures, le travail, etc.

Sa charge mentale, comme on dit aujourd’hui, est bien moins élevée.

Par ailleurs, il n’est pas hanté par la peur d’être jugé.

Il a très souvent moins de freins psychologiques qu’un adulte.
Par exemple, un enfant ne se dit pas « je suis trop vieux pour apprendre », « je ne suis pas légitime »…

Ces pensées toxiques insécurisent beaucoup de musiciens adultes. Elles les déséquilibrent et les ralentissent dans l’apprentissage.

L’esprit des enfants, lui, est moins envahi par des pensées parasites de ce type.

Par conséquent, ils sont  plus à fond  lorsque leurs doigts pianotent sur le clavier.
Ils sont plus libres et donc ils sont plus concentrés.

Bien sûr, c’est là un avantage crucial pour progresser.

En effet, l’intensité de votre concentration impacte directement votre vitesse d’apprentissage.

Car elle favorise le dépôt d’un “or blanc” dans votre cerveau.

La myéline : un or blanc qui exige de la pratique

Comme vous le savez, le pratique développe vos compétences musicales.

Comment ?
En optimisant le fonctionnement des réseaux de neurones stimulés par votre pratique du piano.

Le Docteur Fredrik Ullén est chercheur en neurosciences à l’université de Californie.

En 2005, il a prouvé qu’il existe un lien direct entre le nombre d’heures de pratique et la quantité de myéline dans le cerveau des pianistes qui ont participé à son étude.

C’est-à-dire que plus vous pratiquez certains gestes, plus les réseaux de neurones qui les gèrent sont recouverts d’une enveloppe graisseuse blanche appelée myéline.

C’est précisément grâce à cette matière blanche que vous pouvez progresser.

Car cette enveloppe démultiplie l’efficacité des réseaux qu’elle recouvre.
En effet, l’ajout de myéline peut multiplier par 100 la vitesse de transmission des signaux dans les réseaux de neurones qu’elle entoure.
De plus, elle permet à ces circuits neuronaux de se déclencher jusqu’à 30 fois plus fréquemment.
Finalement, les capacités de traitement d’informations des réseaux neuronaux peuvent être multipliées par 3000 !

C’est ÉNORME, non ?

Aujourd’hui vous réalisez peut-être avec aisance et fluidité des gestes qui vous posaient toutes les difficultés du monde par le passé.
N’est-ce pas ?

Alors même que vous avez commencé à apprendre le piano adulte !

Alors remerciez cet or blanc.
Pensez également à vous remercier !

Car votre travail, votre patience et votre détermination, stimulent le développement de couches de myéline.
Ceci d’autant plus si vous travaillez en étant aussi concentré que la lumière d’un rayon laser.

Comme l’explique le célèbre Dr. Joe Dispenza dans Evolve Your Brain: The Science of Changing Your Mind :
« La clé des modifications dans les connexions neuronales est la concentration. Lorsqu’on se concentre mentalement sur un nouvel apprentissage, le cerveau enregistre ce sur quoi on se concentre…» 

Donc si vous pratiquez le piano en ayant des pensées parasites du type « Au fait, qu’est-ce que je vais manger ce midi ? », c’est pas le top !

Pour améliorer la qualité de votre attention, je vous propose de découvrir 4 habitudes qui ruinent votre concentration !

L’impact titanesque du temps de pratique au piano

L’autre principal avantage des enfants se situe dans le temps de pratique alloué à l’apprentissage du piano.
Tout bêtement.

Comparons deux pianistes de 50 ans.
Le premier a commencé le piano à l’âge de 7 ans.
L’autre a décidé d’apprendre le piano adulte à l’âge de 45 ans.

Celui qui a commencé le piano à 7 ans joue du piano depuis 43 ans !

S’il a joué 1 heure par jour, 5 jours par semaine, il a déjà cumulé 11180 heures de pratique.

C’est 1180 heures de plus que le fameux cap des 10000 heures de pratique requises pour devenir un expert.
Pour en savoir plus sur ce concept, mis au jour par le célèbre chercheur expert en psychologie de la performance Anders K. Erickson, c’est ici.

En comparaison, l’adulte qui pratique le piano depuis 5 ans n’aura pratiqué que 1300 heures.
Soit 10 fois moins de pratique.

Chez l’expert, les réseaux de neurones sont infiniment plus développés et myélinisés.

C’est précisément ce qui aboutit à la virtuosité.

Concentration + pratique soutenu = prouesses

J’en profite pour m’en prendre à un deuxième mythe.
Celui du génie absolu d’un certain… Mozart.

J’ai bien sûr une très grande admiration pour ce compositeur hors-norme.

Cependant, le Dr. Michael Howe de l’université d’Exeter explique dans Genius Explained, qu’à l’âge de 6 ans, Mozart avait déjà étudié la musique durant 3500 heures.

3500 heures de pratique.
De myélinisation.
À l’âge de 6 ans.

Dans un monde sans téléphone portable, sans Internet, sans emails, sans YouTube.
Sans toutes ces distractions qui aspirent notre énergie mentale et notre curiosité…

Vous imaginez ?

Quel musicien(ne) seriez-vous si, à 6 ans, votre père et votre instructeur vous avait fait jouer du piano, lire des partitions, analyser des partitions, composer pendant plus de 3500 heures ?

Peut-être que vous aussi vous auriez développé une mémoire musicale extraordinaire.
Et qu’une foule d’adultes vous auraient regardé bouche bée, les yeux écarquillés dès que vous touchiez un clavier.

D’ailleurs, pensez-vous que Mozart serait Mozart s’il avait commencé à apprendre le piano adulte ? Disons à 45 ans ?
Je sais, Mozart est décédé bien avant cet âge.
La question mérite tout de même d’être posée.

À présent, une autre question doit probablement trotter dans votre esprit.

Est-ce une bonne idée d’apprendre le piano adulte ?

La réponse courte est oui.

À 2 conditions.

La première est de définir des objectifs réalistes.
La deuxième est d’utiliser des stratégies d’apprentissage optimisées issues des neurosciences.

Avant d’aborder ces deux points-clés, je me dois d’insister sur un fait qui est bizarrement passé sous silence.

Apprendre le piano adulte présente de très nombreux avantages

Touches de piano

Je suis toujours surpris de constater que les adultes occultent cette réalité.

Et oui.
Les enfants peuvent apprendre vite mais ils se laissent vite distraire.

Ils n’ont pas de but aussi définis que vous.
Leurs envies sont changeantes. Ils passent du coq à l’âne.

Et ils n’ont pas la capacité d’organisation d’un adulte.
Votre capacité à planifier.
Et surtout, ils n’ont pas votre détermination.
Ni votre capacité à vous exercer, avec plaisir et sérieux.

Le but d’un enfant, c’est de s’amuser.
De jouer. De se prendre pour Batman ou la Reine des neiges.

Vous voyez où je veux en venir ?

Pensez-vous réellement qu’un bambin peut faire preuve de plus d’abnégation qu’un adulte surmotivé ?
Qu’il va s’organiser ? Se discipliner ? Se lever le matin ?

Chercher sur internet des stratégies pour mieux apprendre ?
Travailler pour se libérer de ses freins psychologiques ?

Même si le cerveau d’une enfant est peut-être un plus plastique que celui d’un adulte.
Ce n’est qu’un des ingrédients qui jouent sur votre vitesse d’apprentissage.

Non.
Face à un adulte confiant et déterminé, un enfant n’apprendra pas plus vite.

D’autant que beaucoup d’enfants n’ont pas le feu sacré.
Ils ne brûlent pas d’envie comme vous d’apprendre à exprimer leur sentiment sur un clavier noir et blanc.

Parfois même, ils souhaitent tout l’inverse…

Apprendre la musique sous la contrainte est inutile

Oui, certains enfants apprennent la musique sous la contrainte.
Bien-sûr, à long terme leur travail aura autant d’impact qu’un coup d’épée dans l’eau..

J’en connais qui ont fini repoussés par leur instrument. 
Comme les faces de polarité similaire de deux aimants.

Ces musiciens contraints arrêtent le piano dès qu’ils le peuvent.
Et des violons, des guitares, des pianos finissent par prendre la poussière dans des greniers, totalement désaccordés.

D’autres musiciens ont moins de chance, si j’ose dire.
Comme des gauchers qui ont été forcés d’écrire avec la main droite.

Certains vivent avec un sentiment de perpétuel mal-être.
Ils se sentent privés de liberté, comme entourés de barreaux.
D’autres sont victimes d’une exigence maladive qui les hante.

Certains d’entre eux sont tristement célèbres, comme Michael Jackson.
Je pense que personne ne rêve d’avoir la même enfance…

Mieux vaut vivre une jeunesse digne de ce nom et commencer la musique quand votre cœur le réclame.

Nous sommes d’accord, n’est-ce pas ?

Le moment venu, vos compétences musicales s’épanouiront comme une fleur au soleil.

Apprendre le piano adulte, une histoire d’objectifs

Commencer la musique adulte est une formidable aventure, à condition de vous fixer des objectifs réalistes.

Si vous souhaitez jouer pour le plaisir quelques œuvres que vous adorez.

Vous avez toutes les chances d’atteindre votre but.
À condition de vous offrir quelques années pour y parvenir.
De plus, vous vous épanouirez en chemin.

En revanche, si vous commencez le piano à 55 ans et que vous souhaitez jouer les pièces les plus dures du répertoire dans les plus brefs délais, cela risque de coincer.

Idem, si vous souhaitez devenir concertiste international au bout de 4 ans de pratique.

Vous risquez de souffrir autant que si vous vous tapez tous les jours le même orteil sur le même pied de table en métal .

Oui, de douloureux moments d’exigences et de frustrations vous attendent de pied ferme..

Au fond tout dépend de votre but et de vos ressources.

Quelques questions suffisent pour y voir plus clair :

  • Quels sont les objectifs que vous seriez heureux d’atteindre à moyen terme ? Disons 3 ou 4 ans
  • Quel est votre budget temps ? Combien de temps pouvez-vous accorder à votre apprentissage chaque semaine ?
  • Quelles sont vos ressources ? Avez-vous un bon professeur ? Des amis musiciens ? Des connaissances sur le fonctionnement du cerveau et l’optimisation de l’apprentissage ?

Nos objectifs jalonnent notre chemin comme les balisent qui indiquent la route de Saint Jacques de Compostelle.
Ils servent de repères tout au long de l’apprentissage.
Et ils offrent des buts proches à atteindre qui nous poussent vers l’avant.

Vos objectifs garantissent votre succès où ils vous condamnent à l’échec.
Tout simplement.

D’où l’importance de vous pencher quelques minutes de temps à autres pour :

  • Définir vos objectifs
  • Vérifier que vous êtes sur la bonne voie
  • Ajuster le tir en modifiant votre méthode de travail.

Le plaisir que vous continuerez à retirer de votre aventure pianistique en dépend.

Bien sûr, si vous êtes rempli de doutes dès que vous pensez à apprendre, c’est autre chose…
Si des pensées du type « je ne suis pas doué », « et si je n’y arrive pas ? », « j’aurais dû commencer la musique enfant » vous hantent, le travail doit commencer ailleurs.

Dans ce cas là, la priorité est d’éliminer ce qui fragilise votre confiance grâce à des outils de thérapie brève de pointe.

D’ailleurs, un tel travail vous permettra d’aborder votre apprentissage de manière plus stratégique et rationnelle.

Soyons honnêtes.

Apprendre et jouer de la musique sont des activités merveilleuses.
C’est une véritable chance de pouvoir s’exercer à exprimer notre âme au travers de délicieuses mélodies pleines de poésie.

Ceci étant dit, cette aventure musicale nous propose de nombreux défis.
Des obstacles à contourner, à escalader.

C’est bien sûr pénible de temps à autre.
Cependant, ces embûches constituent aussi le sel de notre chemin de musicien.

Elles nous mettent face à nous-même. Devant nos forces et nos faiblesses.

Au fond, la musique nous offre l’opportunité de nous exprimer mais aussi de grandir intérieurement.

Qu’en pensez-vous ? Partagez-vous cette philosophie ?

Pour terminer, je souhaite remercier Marie-Cécile de m’avoir permis d’échanger avec vous.

Si vous souhaitez en savoir plus sur comment les neurosciences de l’apprentissage et la psychologie comportementale peuvent vous accompagner dans votre aventure musicale, vous trouverez des informations ici !

Je vous souhaite une très belle continuation en musique et vous dis au plaisir 🙂

Avec confiance et motivation,

Roman Butcha

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