Interview de Nathalie Béra-Tagrine sur sa méthode de piano

Le 22 avril 2017, j’ai eu l’immense honneur de pouvoir interviewer Nathalie Bera-Tagrine dans son studio de musique à Paris. Les informations que vous allez trouver dans cette vidéo sont extrêmement précieuses pour les professeurs qui utilisent sa méthode de piano, la méthode Tagrine, aux éditions Van de Velde. Une mine de petites perles pédagogique ! Prenez le temps !

Si vous êtes apprentis pianiste ou parent de petit pianiste, vous pouvez aussi y trouver des informations utiles, mais cette vidéo s’adresse plutôt à des enseignants.

La durée d’1h30 suppose que vous preniez le temps, avec l’ouvrage sous les yeux éventuellement… Les minutages ci-dessous vous permettront de l’écouter en plusieurs fois. Bonne découverte !

Vous pouvez aussi aller lire mon article sur la méthode Tagrine.

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Détail de ce que vous pouvez trouver dans la vidéo :

Le volume 1 n’étant pas en ma possession en ce moment, je n’ai pu mettre les numéros des pages que pour le volume 2.

Présentation générale :

Jusqu’à 08:19 Nathalie BT présente son parcours

08:20 Genèse et présentation de la méthode Tagrine (éditions Van de Velde)

12:20 Présentation des Pièces récréatives (éditions Van de Velde)

Volume 1 et divagations pédagogiques :

13:40 Présentation du Volume 1 de la méthode Tagrine, les premiers morceaux en mains alternées.

19:20 Valse de l’Elegant Chat (4 mains)

20:00 Présentation des Exercices Tagrine de la p.17, exercices de tenue, levées, legato, tenue de la main

27:38 enseignement, composition,

30:04 équilibre prof-concertiste, enseignement et développement pianistique personnel.

33:40 retour à la méthode, comment prendre les premiers morceaux.

34:45 Les mains ensemble avec La rencontre.

39:15 alterner la méthode avec quoi ?

40:50 exercice

44:00 passage du pouce. Par dessus, ou par dessous

48:35 Hommage à Bach.

51:50 compter

Volume 2 :

54:15 Volume 2

55:20 Chat nostalgique p.31

57:10 Lier les accords entre eux (toujours sur le Chat Nostalgique)

58:55 Les doubles croches p.39

59:10 Câlineries p.43

59:40 Le Défilé p.45

01:00:00 Polichinelle p.47 et Trois jeunes tambours p.49

1:01:00 Piano Bar p.56

01:02:00 Auprès de ma blonde p.60

01:02:00 L’épopée  p.63

01:04:08 l’Exilé p.66

01:06:55 les deux voix, Meunier tu dors p.74

01:07:40 Nostalgie p.77

01:08:40 Poliouchka Poli p.82

01:09:15 Là-haut sur la montagne p.86

01:09:23 Nuits de Moscou p.89

01:09:55 Le chat est énervé p.92 (Toccatina de Tchaïkovski)

01:11:15 Cours de danse p.97

01:12:14 Combien de temps pour la méthode ?

01:13:20 Les heures du matin de Czerny (n°5 sur les trilles)

01:14:55 le 3 pour 2 p.98

01:14:40 Souvenir d’enfance p.101 les arpèges (référence à Schuman)

01:20:02 Grande Valse p.104

01:21:15 Les Danseurs russes p.108

01:21:47 Sicilienne p.112

01:23:02 le Cat’s p.116

01:23:41 Katioucha p.120

01:24:00 Hommage à Mozart p.124

01:25:10 L’orage p.129

01:25:22 Le temps des fleurs p.133

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5 commentaires

  1. Bonjour,

    Je suis tombé par hasard sur cette vidéo qui m’a passionné au plus haut point. Notamment l’approche musicale qui est un peu plus hétérodoxe.
    Ma question est de savoir où peut-on contacter si cela est possible M.Béra-Tagrine pour pouvoir prendre des cours ?

    Merci pour votre travail, en vous souhaitant une très bonne continuation.

    Répondre
  2. Pour poursuivre sur cette question sur la « sobriété du geste pianistique » (appelons les choses comme cela) je vous signale, à propos de ce que l’on appelle « le soulevé du poignet » cette vidéo d’une de vos consœurs qui présente un exercice très significatif qu’elle attribue à Chopin :
    https://youtu.be/EmDRR8oXTKc

    Répondre
    1. Merci !

      Répondre
  3. Bonjour,
    J’ai regardé avec beaucoup d’intérêt cette vidéo. Cela me permet de constater l’extraordinaire rupture avec une certaine « tradition » paraît-il typiquement française (je ne trouve pas le mot le plus adéquat) que l’on a pû appeler la technique des « petits marteaux » (pour faire simple, le poignet ne bouge pas, tout est dans l’articulation des doigts).

    Il y a trente ou quarante ans, il y avait encore des professeurs qui enseignaient de cette manière.

    C’était une époque (celle de Cziffra ou de Weissenberg que j’ai tous deux eu l’occasion de voir en récital) où l’on insistait beaucoup sur la sobriété du geste (encore faut-il voir de quel répertoire on parle).

    Le problème c’est que c’est le plus sûr moyen de se crisper et cela risque de vite devenir douloureux. On peut bien entendu articuler dans la souplesse mais ce n’est pas ce que l’on fait d’emblée : on « force » vite.

    Apparemment, je constate que plus personne ne fait cela (voir aussi les vidéos de philippe Cassard sur ce sujet : https://youtu.be/FGpKvFljeDg ; https://youtu.be/korHFH0KCXY ; https://youtu.be/032K_v7mQ8w ; il y en a d’autres mais ce sont les plus intéressantes).

    Moi qui ai connu cette époque (j’ai fait une quinzaine d’années de piano avec un gros « trou » ensuite) j’ai un peu du mal à m’adapter sur ce point précis depuis que j’ai repris la bête il n’y a pas trop longtemps).

    Je pense qu’il est important d’observer et internet permet de le faire (ce que je fais) . On trouve sur internet des vidéos de pianistes célèbres avec des angles de prise de vue extrêmement intéressants : par exemple
    https://youtu.be/6KMGcOYHSs0 (valentina Lisitsa).

    Voir aussi cette video de Cyprien Katsaris intéressante car certains plans sont pris en plongée à sa gauche : https://youtu.be/G35DH3hJBhE

    Cordialement

    Répondre
    1. Merci beaucoup Bruno Callens pour ce long commentaire très intéressant sur votre ressenti par rapport à l’évolution de la pédagogie pianistique en France ! J’ai moi-même connu la gomme (à ne pas faire tomber) sur la main pour forcer à ne pas bouger la paume pendant le jeu… Mais madame Tagrine-mère a été visiblement nourrie par un pédagogue hongrois, que l’on pourrait imaginer assez proche de l’école « Russe »… Il suffit, en effet, de regarder jouer Valentina Lisitsa quelques secondes pour comprendre qu’on est très très loin de l’école des petits marteaux.
      Cependant je pense qu’il y a certainement des choses à prendre dans l’école française, et en l’adaptant aussi en fonction du répertoire. Et il ne faut pas oublier qu’un français n’a pas la même sensibilité qu’un Russe sur le plan artistique. On retrouve la même différence en peinture ou au cinéma. Beaucoup plus d’émotivité exacerbée chez les Slaves que chez les Français, toujours plus pudiques. Nous n’avons pas à changer, mais à s’enrichir de leurs différences en gardant nos propres qualités.
      Et merci d’avoir pris le temps de sélectionner ces liens qui apportent aussi beaucoup. Je suis très honorée d’avoir des lecteurs de votre qualité.

      Répondre

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