7 erreurs à ne pas commettre pour bien mémoriser un morceau

Avez-vous des difficultés à mémoriser vos morceaux ?

Vous regrettez peut-être ce temps où vous appreniez sans effort durant votre jeunesse ou votre enfance. Et oui, ça rentrait « comme dans du beurre ». Vous n’aviez même pas besoin d’apprendre. Vous travailliez le morceau et vous quittiez des yeux la partition a un certain stade d’apprentissage. Mais ce temps est révolu. C’est un fait.
La bonne nouvelle est que l’adulte peut toujours compenser ses manques par des stratégies ! Avant c’était donné. Maintenant c’est à vous d’aller conquérir cette mémoire. Et en faisant cela, sachez qu’elle en sera d’autant plus solide.
Maintenant, il y a certaines choses à ne pas faire, certaines erreurs que je vois couramment chez les personnes que j’accompagne. Je vous en ai sélectionné 6 que je vous dévoile ci-dessous.

Quelques remarques :

  • je me place ici dans le cadre de l’apprentissage d’un morceau de votre niveau technique ou plus encore. Mais certains principes sont à appliquer aussi lors de morceaux faciles pour vous.
  • Je m’adresse ici à des pianistes qui ont déjà un minimum d’un an ou deux de piano derrière eux, ou qui ont commencé petit et reprennent à l’âge adulte.

 

1 – Exiger de vous de savoir sans apprendre :

Vous allez me dire « bah oui c’est évident » mais pourtant… c’est exactement l’idée qui se cache sournoisement derrière les agissement de la plupart des pianistes inexpérimentés.

Les pianistes ayant commencé il y a plusieurs années ou dans leur enfance s’accrochent à cette mythologie qu’autrefois ils mémorisaient sans effort. Et voudrait que ça revienne ou que cela continue de la même manière. Bien sûr c’était certainement le cas, je ne dis pas le contraire. Mais maintenant, vous avez évolué musicalement et pianistiquement et vous devez donc structurer votre apprentissage avec ces nouvelles compétences. Cette « bonne mémoire » d’autrefois était une mémoire très certainement uniquement basée sur le sensoriel et kinesthésique (mémoire des mouvements et positions de vos bras et mains dans l’espace).

Cette mémoire automatique ne fonctionne que si vous avez de l’élan (un certain tempo) et que rien ne vient vous troubler ou vous déranger… et c’est peut-être même encore le cas pour vous aujourd’hui. Vous êtes bien incapable de dire quelle note vous jouez sans le soutien de votre piano sous les doigts. Et si on vous demande de jouer par coeur mais très lentement c’est la panne totale ! Il s’agit d’une mémoire bien dangereuse lorsqu’elle n’a pas l’appui des autres mémoires, comme par exemple l’analytique, la visuelle, l’harmonique etc…

Plus vous avez de connaissances, rythmiques, mélodiques, harmoniques, analytiques, plus vous allez pouvoir vous en servir pour vous approprier le morceau que vous voulez apprendre et mémoriser. C’est souvent comme ça dans la vie. Au début c’est donné, puis nous devons allez plus loin dès que nous avons des outils plus avancés.
Et cette mémoire là sera à toute épreuve. Beaucoup plus que la toute première je vous l’assure.

Que serait-il arrivé à votre avis autrefois si quelque chose vous avait troublé en plein milieu ?

Auriez-vous continué de jouer sans faillir ?

Et puis soyez honnête avec vous même aussi. Etait-ce les mêmes morceaux ou des morceaux plus faciles et moins complexes que ceux d’aujourd’hui ? … je vous laisse répondre vous-même.

Le problème principal avec cette exigence, c’est qu’elle vous décourage de manière évidente. Vous vous demandez l’impossible. Et donc vous avez ensuite une bonne excuse toute prête à prendre le relais : « ma mémoire n’est plus ce qu’elle était ma bonne dame… ». Affaire bouclée. Frustration garantie.

 

2 – Négliger le rythme :

Je vois cela régulièrement. Des personnes qui apprennent la succession des notes mais en négligeant le paramètre indispensable à toute mémorisation, le rythme. En effet il n’y a pas de musique sans rythme, sans organisation temporelle.

Si vous apprenez uniquement les notes, sans vous en rendre compte, vous allez créer un rythme (même s’il est très basique comme des notes régulières par exemple). Vous ne pouvez faire autrement, car vous jouez des notes successivement dans le temps. Ce rythme (même si ça n’en est pas vraiment un) va être mémorisé à votre insu par votre oreille. Sans que vous vous en rendiez-compte vous apprenez un morceau qui n’existe que pour vous.

Le rythme donne son identité, son caractère à la musique. Donc si vous le modifiez, vous lui donnez une autre identité. Vous devrez ensuite ré-apprendre « un autre morceau » une deuxième fois. Ce qui veut aussi dire désapprendre votre premier travail d’apprentissage.

Cette erreur est très courante dans les premières années. Elle est la plupart du temps commise lors de l’apprentissage de la main gauche seule, ou d’une partie accompagnante isolée. Il est rare en revanche que le rythme de la mélodie soit déformé vu que c’est souvent cette dernière qui vous a attiré vers le morceau. Vous l’avez donc déjà mémorisé. Mais attention aux transitions et aux parties moins attractives et connues. Ce qui m’amène naturellement à l’erreur suivante.

 

3 – Négliger la main gauche :

Là aussi (et je m’inclue dans cette erreur) je vois cela très régulièrement. Nous nous accrochons naturellement à notre mémoire mélodique d’un côté et la main gauche suit uniquement par mémoire sensorielle et gestuelle. Mais gare au moindre doute… à la moindre fausse note ! Et la c’est la panique : « c’est quoi la prochaine basse ??? » C’est le trou. On ne sait pas. Pourquoi ? Parce qu’on n’en a jamais pris vraiment conscience. Parce qu’on ne l’a jamais vraiment écouté, ni analysée.

 

 

 

 

Apprendre la main gauche seule de manière systématique sur tout le morceau en l’isolant totalement du reste est une perte de temps et d’énergie. Mais il est pour moi très utile de se demander régulièrement de jouer par cœur la main gauche du passage que vous travaillez pour en prendre conscience. Vous pouvez aussi jouer les deux mains en écoutant votre main gauche, en la regardant, quitte à troubler complètement votre main droite. Acceptez que celle-ci devienne temporairement très approximative. On ne peut pas tout faire en même temps !

 

4 – Vouloir apprendre de trop gros passage à la fois :

Là c’est une question de simple bon sens. Vous ne pouvez pas avaler l’éléphant d’un coup. Il vous faut le manger bouchée après bouchée, comme dit le proverbe.

« Un éléphant, ça se mange une seule bouchée à la fois »

Donc dans notre cas c’est phrase musicale par phrase musicale, ou mot musical par mot musical. Découpez, découpez ! Toujours musicalement, mais découpez. Les liaisons peuvent être de bonnes indications pour cela. Les notes longues ou silences entre ces liaisons sont souvent synonymes de pause dans le discours. Donc ce sont des endroits parfaits pour vous arrêter et reprendre aux pauses précédentes.

 

4- Vouloir apprendre par cœur trop tard :

Vous êtes nombreux à vouloir d’abord apprendre à jouer votre morceau en regardant la partition, puis apprendre par cœur dans un deuxième temps en fermant brusquement la partition.
Pour moi vous devez en profiter dès les premiers jours d’apprentissage du morceau pour exercer votre mémoire regarder vos doigt en travaillant chaque passages. Vous devez parfois même chercher « c’est quoi après déjà » et tâtonner quelques instant à l’oreille pour trouver les notes sur votre piano.
Je parle bien sûr de ces moments où vous effectuez un travail de précision sur quelques notes, une ou deux mesures comme indiqué dans le point précédent.
C’est le moment idéal, alors que vous ne savez pas encore le jouer techniquement pour chercher à améliorer votre jeu tout en regardant vos doigts. Car vous faites d’une pierre deux coups. Vous travaillez votre technique tout en mémorisant votre morceau. Votre mémoire automatique n’a pas encore commencé à se mettre en place.

Ça ne veut pas dire de se passer déjà de la partition. Elle est bien toujours là en face de vous et vous devez être capable de dire exactement où se trouve le passage que vous êtes en train de travailler. Vous vous y référez en permanence en faisant des aller et retour avec vos yeux entre la partition et vos doigts sur le clavier. Vérifier si ce que vous jouez est juste. Les consignes sont dessus. N’inventez pas autre chose :).

Lorsque vous travaillez un morceau pour l’apprendre, vous n’êtes pas en train de chercher à améliorer votre déchiffrage. Ne mélangez pas tout !

 

5 – Vouloir savoir jouer tout le morceau par cœur trop tôt :

Alors là vous vous dites « elle est folle ou quoi ? Elle vient de me dire qu’il fallait apprendre tout de suite par cœur … »

Oui oui tout à fait je l’ai dit. Mais ça ne veut pas dire qu’il faut exiger de vous de pouvoir jouer le morceau par cœur dans son intégralité dès le premier apprentissage sans erreur ni coup d’œil vers la partition.

Ce que j’appelle le premier apprentissage est la première période sans arrêt sur laquelle vous vous concentrez sur l’apprentissage d’un morceau.
Pour beaucoup de spécialistes de la mémoire, il y a un ingrédient indispensable à la mémorisation : l’oubli. C’est contre-intuitif mais c’est une réalité du fonctionnement de la mémoire.

Lorsque vous faites exprès d’oublier quelque chose et que vous vous demandez de réapprendre cette même chose plus tard, votre cerveau se dit « c’est important puisqu’on revient dessus, donc il faut le mettre en mémoire à long terme ». Bon c’est un brin romancé comme histoire, mais c’est fondé sur des principes réels de la mémoire.
La première fois que vous oubliez un morceau vous l’oubliez à toute vitesse. La deuxième fois, moins rapidement, la troisième beaucoup moins et ainsi de suite, comme sur le schéma ci-dessous.

Ce que nous pouvons donc déduire de cela est que pour qu’un morceau soit inscrit de manière profonde dans votre mémoire, il faut l’avoir appris puis oublié plusieurs fois !
Et oui c’est un fait. Il faut savoir lâcher prise pour mieux y revenir.

Donc qu’attendez-vous pour oublier ?

Donc reprenez d’anciens morceaux du passé. Bonne nouvelle ! Ce ne sera pas votre premier apprentissage ! Construisez un répertoire sur vos investissements du passé. Vous avez un trésor dans votre cerveau. Vos heures de travail du passé ne sont pas perdues. Il faut juste en retrouver l’accès. Défricher devant la porte de vos acquis.

 

6 – Ne vouloir apprendre qu’un seul morceau par cœur :

La mémoire est comme les muscles. Ça s’entraîne.

Imaginez que toute votre scolarité on vous ai demandé d’apprendre qu’une seule leçon, une seule poésie… ça vous paraît plutôt impensable n’est ce pas ? Et bien c’est ce que vous demandez a votre cerveau si vous ne voulez mémoriser que peu de morceaux dans votre vie.

Plus vous en apprendrez, plus ceux auxquels vous tenez tout particulièrement pourront compter sur une mémoire exercée donc performante. Chaque morceau appris renforce votre capacité à mémoriser, donc vous aide à consolider vos morceaux fétiches, ceux que vous voulez qui constituent votre répertoire personnel.

Enfant c’est notre travail de mémoriser. Mais qu’en est-il de l’adulte ? ça remonte à quand la dernière fois que vous avez dû apprendre quelque chose par coeur ?

 

7 – N’essayer le par coeur qu’au tempo final :

Il n’est pas rare que je demande aux personnes que j’accompagne (et à moi-même aussi d’ailleurs) de jouer très lentement leur morceau. Que cela soit de mémoire ou pas d’ailleurs. C’est un test excellent que de ralentir considérablement le tempo pour testez votre mémoire. Si vous êtes capable de jouer votre morceau par coeur note à note (très très lent), je peux vous assurer que vous avez une assurance maximale contre le trou de mémoire.

 

Voilà. J’espère que cet article vous aidera à gouter les joies du jeu par coeur. Le plaisir de « tenir » un morceau dans ces mains, ces oreilles et disponible à tout moment. Si vous avez apprécié ce texte partagez-le avec vos amis pianistes, par mail ou sur les réseaux sociaux !

Merci d’avance de votre soutien et vos innombrables messages à chaque publication. 

 

 

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14 commentaires

  1. Merci pour ces conseils très sensés. Pouvez vous juste corriger les fautes d’orthographe qui choquent dans la conclusion, « ses mains, ses oreilles » et pas « ces ».
    Merci

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  2. Bonjour Marie Cécile,

    Vous évoquez le sujet de la mémorisation. De ce côté je n’ai aucun problème. J’ai le sentiment que je travaille tellement (et méthodiquement) mes morceaux qu’ils s’impriment forcément dans ma mémoire.
    Mon problème c’est plutôt la concentration. Je ne peux empêcher mon cerveau de « s’évader » vers des choses qui n’ont rien à voir avec mon interprétation, même sur des morceaux difficiles.
    C’est très perturbant car cela me donne le sentiment de n’être pas suffisamment sérieux dans mon travail et/ou de ne pas en tirer tout le bénéfice.
    Il me faut faire de réels efforts pour rester concentré sur mon travail ou mon interprétation.
    Je me demande si ces divagations sont normales jusque dans une certaine mesure.
    Si vous pensez que cela se travaille, qu’il y a une méthode pour cela et si vous avez des astuces voila un sujet de plus dont vous pourriez faire profiter toutes celles et ceux qui vous suivent !

    Nous vous devons toute notre reconnaissance pour tout ce que vous nous apportez en partageant votre expérience et votre amour de la musique avec nous.
    Mille merci de tout cœur.
    Paul

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  3. Bonjour Marie-Cécile,

    excellentes analyses de votre part au sujet de ces 7 erreurs à ne pas commettre pour mémoriser son morceau de piano !!
    Merci à vous ! Vraiment merci !

    Je retrouve personnellement ici tous les points essentiels que vous évoquez et, même si j’ai la chance d’avoir déjà plusieurs années d’apprentissage du piano derrière moi, il n’en demeure pas moins que j’essaie à chaque nouveau morceau de ne pas faire « fausse route » et donc de ne pas retomber dans les pièges que ma mémoire me tend continuellement ! C’est toujours pareil avec elle, ma mémoire est comme qui dirait espiègle et rusée avec moi ! Et elle se défile souvent à mes yeux et à mes oreilles…à la moindre erreur de ma part.
    Le point numéro 5 est particulièrement juste et important à mon sens : il faut savoir oublier volontairement son « morceau » de piano, et le reprendre quelques temps plus tard, se rendre compte qu’on le mémorise un peu plus et un peu mieux à chaque fois…
    Je rajouterais aussi, qu’il faut le laisser « décanter », laisser notre mémoire du cerveau travailler « dans l’ombre », se reposer…ne le travailler au départ que tous les 2 jours, ou tous les 4 jours, comme pour se faire « des muscles », c’est la même méthode, le principe de mémorisation fonctionne réellement comme un muscle. Ne surtout pas « forcer » ni se démoraliser ! Et puis raccourcir les temps de pause, au fur et à mesure.
    Pour ma part, il me faut du temps, beaucoup de temps, et il me faut le répéter et le répéter davantage, l’oublier, le laisser décanter, puis le reprendre, et la mémorisation du morceau ou du passage musical se délie petit à petit et devient plus facile. Et refaire cela peut-être 20 fois, 30 fois, 50 fois que sais-je, jusqu’à ce que cela vienne, c’est en fonction de chacun….et puis tout d’un coup, CLAC !!! Ça y est, je le sais par cœur ! C’est comme un engrenage qui se met tout d’un coup en marche : je SAIS mon morceau ou mon passage par cœur ! Et il reste gravé en moi. Étonnant ! Et cela fonctionne toujours ainsi pour moi.
    Il faut néanmoins apprendre à bien se connaître et travailler « ses points faibles », et ce, sans relâche ! Et je ne parle pas de la patience et du temps passé, mais cela vaut vraiment la peine de s’acharner sans se démoraliser ni se décourager ni, comme vous le dites si justement, vouloir aller trop vite ou trop lentement.
    Et travailler ces différents morceaux lentement oui, très très lentement, comme si on « marchait sur la Lune »…

    Tout ceci est la base et le juste équilibre de notre travail de mémorisation.
    Qui a dit qu’apprendre à mémoriser une partition de piano était facile du premier coup ?
    Il faut à mon sens suivre à la lettre vos 7 précieux conseils et « en vouloir encore » !
    Bien à vous
    Rémi

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    1. Merci beaucoup Rémi pour ce long et précieux témoignage de ta pratique !! rien à ajouter…

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  4. Super bien expliqué et touché par le point 5 : oublier et y revenir.
    Je vais essayer le truc, il me semble parfait.
    Merci pour ton dévouement à la cause des pianistes plus ou moins perdus dans le dédale de l’apprentissage.
    À bientôt Marie-Cécile.

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    1. Merci Eddy ! 🙂 tenez-nous au courant !

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  5. Merci Marie-Cécile Je me reconnais un peu dans la proposition du sujet !
    Et parfois on ne sait pas qu’on sait en plus ! Du coup j’ai tenté « C’est si bon » de mémoire ! C’est tout bon !!!

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    1. 🙂 c’est parfait alors !

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  6. Bonjour Marie-Cécile,

    Comme toujours, excellente pédagogue, informations précises et article de grande qualité.

    Un grand coup de pouce pour un morceau que j’aimerais jouer de mémoire, je vous tiendrai au courant lorsque j’aurai appliqué les consignes! Bien à vous, Sophie

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    1. Merci Sophie ! Oui tenez-nous au courant !

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  7. Merci beaucoup pour ces conseils vraiment utiles ! Que n’ai-je fait tout cela plus tôt ! Et aussi bravo pour la grande clarté et précision de cet enseignement …

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    1. Merci Dan ! Il n’est jamais trop tard pour bien faire 🙂

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  8. Bravo, Marie Cėcile!
    Quand j’étais enfant, mon grand-père (homme de lettres…) me rėpėtait tout le temps: ma petite fille, pour apprendre et retenir un beau texte ou un morceau de musique, il faut l’apprendre ET l’oublier au moins 7 fois de suite! Ensuite, c’est acquis, comme un trėsor!
    Encore faut il faire l’ėffort de revenir 7 fois dessus! Mais c’est vrai,ça vaut la peine.
    Pour moi, faire l’effort de mėmoriser chaque main sėparėment en chantant le nom des notes m’aide å retenir , c’est une de mes approches…
    Bon piano!
    Jacqueline.

    Répondre
    1. Merci Jacqueline pour ce témoignage précieux de votre grand-père. Le chiffre 7 me parait effectivement tout à fait approprié à l’affaire. Je note cela, avant de l’oublier 🙂
      Bravo pour le travail mains séparées.

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