Une mauvaise position et conception du mouvement sur le le pouce au piano peut vous jouer bien des tours pour avoir une technique efficace. Je vous montre ici 5 erreurs que j’ai repérées au fur et à mesure de mes années auprès de centaines de pianistes accompagnées.

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Crédit de la musique de fond dans le corps de la vidéo :
« Evening Fall Piano de Kevin MacLeod fait l’objet d’une licence Creative Commons Attribution 4.0. https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/

Source : http://incompetech.com/music/royalty-free/index.html?isrc=USUAN1100235

Artiste : http://incompetech.com/

Transcription de la vidéo:

Bonjour et bienvenue sur la chaîne Les Clés du Piano.

Aujourd’hui, on va parler du pouce et notamment des cinq erreurs que j’ai pu remarquer au fur et à mesure des années avec toutes les personnes que j’ai suivies.

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Le pouce maintenant. Pour le pianiste, le pouce est un doigt bien particulier et il faut dès le départ le considérer de la bonne manière, avoir une bonne image dans sa tête de ce qu’est un pouce.

Je vais donc maintenant vous parler de la première erreur et c’est une erreur de conception anatomique. La plupart du temps, on ne prend pas du tout conscience que le pouce démarre au poignet et non pas au niveau de cette articulation. C’est normal, on n’est pas tous spécialistes d’anatomie, mais il faut bien que vous ayez conscience que si vous faites du piano, le pouce n’est pas un doigt qui démarre ici, on ne l’articule pas d’ici. À partir de là, il a vraiment très peu de mobilité, c’est ici qu’il a la plus grande mobilité. Et là découlent toutes les erreurs de position qu’on peut trouver et même des erreurs de position de main en globalité. Gardez bien en tête, le pouce démarre ici et sur toute cette longueur-là. Donc, quand vous l’articulez, c’est comme ceci et non pas comme cela, à partir de la paume. 

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La deuxième erreur découle complètement de la première, c’est justement ici, de casser au niveau de cette articulation dans un sens ou dans l’autre. C’est-à-dire qu’il y a des personnes qui, naturellement, ont leur pouce cassé comme ceci parce qu’ils ont très peu développé ce mouvement interne à la paume d’ouverture, d’élargissement entre l’os qui se trouve ici pour le second doigt et l’os qui se trouve ici pour le pouce. Donc, il faut vraiment écarter le plus possible ici.

Et l’autre cassure qu’on peut trouver, et ça fait toujours partie de cette deuxième erreur, c’est dans l’autre sens. C’est-à-dire, soit on casse de cette manière-là, soit on va casser de cette autre manière.

Mais dans tous les sens, on va de toutes façons casser la courbure qui devrait être complètement équilibrée du poignet jusqu’au bout, chaque articulation doit se courber à peu près de la même manière, il ne doit pas y en avoir une qui est plus courbée que l’autre. Voyez, celle-là est plus courbée que celle-là, donc ça ne va pas. Là, je vais plus courber et ici je vais mettre droit, donc ça ne va pas non plus, il faut que l’ensemble soit tout à fait harmonieux.

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La troisième erreur qui découle aussi de la première, c’est d’avoir tendance à vouloir coller le pouce à la paume. Le pouce n’est pas collé à la paume dans la vie de tous les jours. Dans tout ce qu’on fait, le pouce a quasiment la plupart du temps un rôle d’opposition par rapport aux autres doigts. Il se met en face, donc il a un rôle de pince par rapport à la paume et les doigts longs. Donc, on doit physiologiquement le mettre toujours éloigné de la paume et en avant.

Et ce faisant, en fait on crée comme une espèce de caverne qui se trouve ici. Vous devriez pouvoir passer… Alors, je sais que ce n’est pas forcément tellement en rapport avec le piano, c’est un rouleau de papier toilette vide, c’est juste la forme idéale pour moi de vous montrer qu’on doit pouvoir faire passer justement un rouleau légèrement aplati, donc légèrement ovale, et il peut passer ici. On doit pouvoir passer ici la plupart du temps en position de repos, évidemment la main ne reste pas en permanence comme cela, mais en tout cas il doit régulièrement pouvoir revenir dans cette position de repos, dans cette position qui lui est naturelle, qui lui est physiologique.

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La quatrième erreur est de vouloir le coucher sur le clavier. Alors, ça peut arriver d’avoir besoin de le coucher, ou même si on le joue sur les touches noires (n’oubliez pas qu’on peut le jouer sur les touches noires), effectivement il peut être à un certain moment à plat.

Mais la plupart du temps, il va être quand même plutôt positionné sur l’angle extérieur droit, on va dire de votre ongle. Et il est posé sur l’ongle et en même temps que sur la chair, à moitié d’ongle et à moitié chair, on va dire. Il doit être plutôt en biais comme ceci, et le contact est uniquement sur ce bout-là. Ça peut arriver d’avoir besoin de le mettre un petit peu plus sur l’ensemble de la première phalange ici, mais ça ne doit pas être la norme du tout.

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La cinquième erreur est d’avoir tendance à sortir le pouce du clavier. Donc, soit en jouant ces doigts-là, le pouce sort, soit quand on joue par exemple un intervalle qui est assez grand, on va avoir tendance à jouer uniquement avec le petit rebord externe de la touche en avant. Et donc, en fait le pouce n’est pas vraiment en contact, il attrape juste la touche comme ça.

On doit vraiment être toujours sur la touche quand on joue, voire un petit peu avancé comme ceci. Mais surtout, quand les autres doigts jouent, il doit être indépendant et être dans sa position de repos, toujours pareil, vers l’avant par rapport au plan de la main, et certainement pas réagir de cette manière-là dès qu’on joue les doigts longs et sortir. Quand on fait ça, en fait on essaie justement de recréer la sensation d’une pince, c’est-à-dire de prendre le clavier, c’est quelque chose un petit peu automatique.

Mais en fait, ce n’est pas cette position-là qui doit recréer votre fameuse main physiologique, main normale, c’est plutôt ici de manière interne, une espèce de voûte, mais ce n’est pas le clavier que vous prenez, c’est un espace au-dessus du clavier.

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Voilà, j’espère qu’avec ces informations, vous allez corriger peut-être certaines erreurs qui vous jouent des tours dans votre pratique pianistique. N’oubliez pas de vous abonner à mes contacts privés en regardant le lien qui est juste en dessous dans la description ou sur le petit i qui est tout en haut à droite de la vidéo. À très vite.

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